Le quai Dénommé-Goyette à la Ville de La Tuque a été la scène extraordinaire du départ de la 84e édition de la Classique internationale de canots de la Mauricie. Massée sur la rive, une foule impressionnante de supporteurs, de profanes et d’athlètes est venue donner l’élan de motivation nécessaire aux canotiers qui affrontent les 75 kilomètres de cette première étape.

Dans la foule, le public est fébrile. L’esprit de Jos Bin Lachance plane sur la majestueuse rivière Saint-Maurice encore embrumée par les nuages bas qui émanent de ce matin frisquet de septembre. Qu’à cela ne tienne, les athlètes défilent fièrement aux abords du quai pour ne faire qu’un avec leurs embarcations. Parents, amis, supporteurs et curieux prodiguent les derniers conseils et encouragements, avant que l’esprit de Jos Bin ne s’empare de tout leur corps pour les quatre prochaines heures. La première étape annonce une compétition féroce! Rapidement, devant les regards éblouis des partisans, trois canots entreprennent de se détacher du peloton, suivant le sillon des kayaks et des rabaskas partis plus tôt. Ils s’apprêtent à écrire l’histoire de la 84e édition, un coup de pagaie à la fois, au rythme de la cadence d’équipe qui traduit une complicité inébranlable.

La route sera longue, elle qui sépare La Tuque de Trois-Rives. Tout peut arriver.  Souhaitons-nous que seuls le mieux et le meilleur se produisent. Pour le constater, nous nous précipitons sur le pont de la rivière Matawin pour accueillir les héros du jour, pour lesquels tout sera à recommencer demain.

Un sage l’a dit : il n’y a que dans le dictionnaire que le succès arrive avant l’effort.

Bonne Classique!