À bord de l’équipage Hockey Lemay, un visage attire l’attention. Un visage bien connu en Mauricie, qui a rayonné aux quatre coins du globe, pas plus tard que l’été dernier lors des Jeux olympiques de Rio de Janeiro.

Kayakiste émérite du Club de canoë-kayak de Trois-Rivières, Andréanne Langlois s’est laissée convaincre par l’aventure de la Classique internationale de canots de la Mauricie. Il faut dire que la rameuse originaire de Québec n’en est pas à ses premières armes sur la rivière Saint-Maurice. En 2012, elle avait vécu son baptême de la Classique, en rabaska.

Quatre ans plus tard, elle a de nouveau accepté l’invitation de Hockey Lemay. Pour elle, quoi de mieux pour entamer ses vacances, que de ramer 200 kilomètres de La Tuque à Trois-Rivières!

« Ça rallonge la saison, mais ça change le mal de place! Ça me permet de travailler d’une façon différente qu’à l’habitude, tout en gardant la forme. Tout ça, sans avoir aucune pression », s’exclame l’athlète de 24 ans.

L’olympienne n’est d’ailleurs pas la seule porte-couleurs du Club de canoë-kayak de Trois-Rivières à défier la rivière Saint-Maurice ce week-end, dans l’embarcation de Hockey Lemay. Quelques-uns de ses coéquipiers ont voulu relever le défi, dont Marc-Alexandre Gagnon, Charles-Antoine Girouard, Albert Lavigne, Sara-Jane Caumartin et Jérémie Marchand.

« C’est beaucoup de plaisir de faire cette course en groupe. Ça change beaucoup la dynamique habituelle où je suis plus habituée à ramer seule ou en petit groupe. C’est le jour et la nuit sur le genre de défi que m’apporte cette compétition en rabaska», explique celle qui avait participé aux épreuves de K1 200 mètres et K4 500 mètres aux Jeux olympiques de Rio en 2016.

Au terme de la première étape, remportée par l’équipe Hockey Lemay, Andréanne Langlois ne se berce pas d’illusion quant à la tâche de travail qu’il reste à accomplir avant de rallier l’arrivée à l’île Saint-Quentin. Même si la plus longue étape est maintenant du passé, les journées de dimanche et lundi s’annoncent aussi exténuantes.

« C’est le plus difficile qui est à venir. La deuxième étape, c’est quelque chose avec les portages. Et la dernière journée est extrêmement difficile avec la fatigue qui s’accumule. L’important, c’est de s’amuser et repousser ses limites! »

Un article de Vincent Gauthier.